Dear all,
Merci pour votre patience. Deux semaines sans Dimanche Seven. Deux semaines pour prendre de la hauteur (et se reposer). Deux semaines plus que jamais nécessaires pour regarder, un peu, les balles retomber.
Mais avant toutes choses je tiens à vous souhaiter à tous une année 2021 de grande qualité. Je voudrais bien-sûr pour mes lecteurs une santé solide comme un roc mais aussi une énergie débordante, de bonnes affaires, et des découvertes intellectuelles. Alors que nous sommes plus que jamais reclus et que tout d’un coup la vie d’un Marcel Proust boulevard Haussmann paraît un peu moins abstraite, notre citadelle intérieure (#stoïcisme) est un échappatoire bien pratique.
Je sais que vous croulez sous les news. Qu’aux groupes WhatsApp vont désormais s’ajouter les groupes Telegram (qui existaient déjà un peu) et les groupes Signal. Je sais que l’on a désormais le sentiment d’avoir toujours un train de retard sur ses notifications, ses amis, collègues, etc. Je sais que parfois nous sommes si sonnés qu’il devient compliqué de tout processer, ordonner, et retenir. Je sais aussi qu’il est dur de ne pas être blasé ou de ne pas avoir peur d’échanger avec autrui car autrui pourrait être blasé, etc. Du coup parfois on voudrait revenir sur les bancs de l’université pour être en droit et en devoir d’échanger sur ce qui fait bouger le monde (oui il y a des experts, des think-tanks, des gouvernants, des journalistes : mais oui on a tous le droit de faire sa catharsis et d’en par-ler). Aussi j’ai lu quelque-part qu’après ses études, le niveau intellectuel avait plutôt tendance à décroitre, et ce car on est absorbé par le quotidien et le concret. Alors soyons indulgents avec nous-mêmes ;)
Sur le train impossible des nouvelles qui secouent, la semaine précédente a été un modèle du genre, avec par exemple :
Une courte digital détox de 1h30 le mercredi soir et voilà que le Capitole est envahi et que, avec quelques mois de retard, les craintes émises ici-même se réalisent : non, la passation n’est pas smooth et, oui, la démocratie américaine est sérieusement mise en danger par la frange la plus radicale du trumpisme, galvanisée par son chef dans le déni. Et non ce n’est pas juste une invasion de Village-People-vraiment-rigolos dont l’objectif est devenir des GIF importants sur Internet. 5 victimes à déplorer.
Nuit de vendredi à samedi. R.A.S. ? Ou pas. Après des blocages temporaires, voilà Donald Trump privé de Twitter et Facebook (et d’autres réseaux depuis). A ce stade cela ressemble moins à une mise à l’écart qu’à un bannissement. On a tous vu The Queen's Gambit et on se demande si c’est un bon coup de la Vallée et en particulier de Twitter. On se demande quelles vont en être les conséquences ? On se demande sur quelles règles à géométrie variable cela se base ? On se dit que les plateformes ont beaucoup de pouvoir et que ce dernier n’est pas régi par les États (ces États surpuissants qui désormais régentent à peu près tout avec une puissance de feu quasi-illimitée et qui probablement se demandent comment un pan entier du monde leur échappe et comment Jack Dorsey a pu faire taire Donald Trump d’un coup de baguettes magique — en réalité probablement un simple clavier d’ordinateur — plus vite et plus fort que la Chancelière Merkel et le Président Macron et le Pape François réunis).
Voilà donc. On se dit plein de choses. On se dit que l’on n’a pas vraiment de réponse tranchée. Que comme souvent le vrai est probablement entre les deux et que les réseaux sociaux, comme feu les discussions de comptoir, amplifient les bruits.
Alors cette année encore essayons justement de ne pas trop en faire, de bruit, et contentons-nous de nous poser et de réfléchir à deux ou trois choses, comme de bons amis qui discutent non pas dans un bar mais se promènent… au Champs de Mars par exemple (pensée inévitable pour le plus romanesque et littéraire des Présidents : François Mitterand, parti il y a 25 ans : la boucle est bouclée).
Par ailleurs ne vous étonnez pas de potentiels petits changement dans D7 à partir de la semaine prochaine : on expérimente.
Bon dimanche de neige, bon couvre-feu, pour certains bon vaccin, etc.
Grégory
P.S. 1 : je travaille par ailleurs à un podcast de 2 x 7 minutes (sur le monde des affaires, des technologies, des arts et des lettres : tout simplement). Target = Quarter 1. Ideas welcomed.
P.S. 2 : si vous aimez Dimanche Seven, la meilleure façon de développer cette communauté est de partager à vos amis (e-mails, SMS, etc) ou à votre network, par exemples sur LinkedIn, qui est la machine promotionnelle la plus puissante de très loin pour ce genre d’affaires.
The Ambassadors — Hans Holbein the Younger - 1533 — National Gallery
🇺🇸 The president as pariah: Trump faces a torrent of retribution over his role in the U.S. Capitol siege (Washington Post, 011421)
Par David Nakamura
🥁 3 choses à retenir de cet article passionnant
Dix jours après la choquante invasion du Capitole, c’est (quand même un peu) la chute de la Maison Trump. Honorablement défait et auréolé de 74 millions de voix, Donald Trump était il y a encore quelques semaines le leader présomptif du camps républicain. Mais depuis le 6 janvier, la perte du pouvoir par le Président Trump ressemble plus à un changement de régime qu’à une paisible transition démocratique, avec feu un pouvoir qui se craquelle de toute part : un peu comme un règlement de compte.
"He has been banned on social media, shunned by foreign leaders, impeached (again) in the House, threatened with censure by Republicans, deserted by Cabinet members, turned on by Senate Majority Leader Mitch McConnell (R-Ky.), canceled by his hometown of New York City, dropped by the PGA golf tour and snubbed by New England Patriots Coach Bill Belichick."
On pourrait rajouter d’autres vexations. A l’étranger, et notamment en Europe où la chute de l’ancien roi (tragique) de Twitter est plutôt a relieve, ce n’est pas très différent et nos amis luxembourgeois ont par exemple préféré annuler leur réunion avec le Secrétaire d’État sortant, Mike Pompeo, qui a d’ailleurs tout simplement cancelled son voyage en Europe.
Alors que la Mairie de New York a rompu les amarres avec The Trump Organization (la société privée du futur ancien Président), qui gérait quelques activités par délégation de services publics (notamment les fameuses patinoires de Central Park), pour les Trumpistes, Donald Trump est tout simplement cancelled. Une victime de plus des libéraux donc. Mais pour un président-troll souvent amateur de bannissement lui-même cela peut faire, un peu quand même, arroseur arrosé (on se rappelle des appels au boycott de Goodyear, Macy’s, Harley-Davidson, etc).
Enfin on peut qualifier de cynique le comportement des réseaux sociaux, qui avaient plutôt été accusés de jouer le jeu des extrêmes politiques en ne régulant pas suffisamment les contenus. On peut aussi, une fois plus, faire référence à The Queen's Gambit : Trump défait et les Républicains affaiblis, ces derniers ne seraient plus immédiatement en mesure de punir les barons de Californie si ces derniers muselaient finalement un Président qui avait renversé la table des convenances politiques.
“The House of Trump is unraveling, and it’s what happens when he’s about to lose power,” presidential historian Douglas Brinkley said. “He was a bully president and so people were fearful of him, but with only a few days left in his tenure, people realize he’s about to be an ex-president with a boatload of legal suits and a brand that is no longer neon.”
💱 Why SPACs are booming in New York but not in London (Quartz, 011421)
Par John Detrixhe
🥁 5 choses à retenir de cet article qui pose une vraie question sur les SPAC : pourquoi une déferlante de SPAC à New York et pas en Europe, et en particulier à Londres ?
Le constat est là. 190 SPAC crées aux États-Unis l’an passé. 3 en Europe. Pour Xavier Rollet, Français et ancien CEO de la bourse de Londres, qui lui-même a rejoint le SPAC américain baptisé du nom (ultra) génial de Golden Falcon Acquisition Corp (montant levé = 345 millions de dollars ; cible = des sociétés de tech notamment aux US et en Israël), la raison est simple :
“The US market is really the market that knows how to price future growth”.
Alors vous allez me dire, non, ce n’est pas vrai. Il y a erreur. La tech européenne est en plein boom, le rapport Atomico (dont on a parlé ici aussi) le prouve, etc. Mais le point n’est pas tant l’existence de capital disponible pour la tech en général que de capital disponible pour investir en actions, dans des sociétés cotées digitales, et en particulier des SPACs. Or un SPAC c’est pratique : un-capital-abondant-disponible-rapidement-pour-financer-des-sociétés-au-fort-potentiel-de-croissance.
Pourquoi, à date, ça ne marche pas ? (d’après M. Rollet) —> (i) un marché de capitaux pas assez sophistiqué et sachant en tech en Europe, spécialement pour tout ce qui touche la bourse donc, (ii) des investisseurs institutionnels qui pourraient être alléchés par de belles cibles européennes mais qui n’ont ni le savoir-faire industriel ni l’incentive régulatoire pour financer en fonds propres des sociétés numériques et préfèrent la dette, (iii) tout en notant que les family offices / banques privées européennes sont, elles, déjà sur la balle (soulagement) !
Pourquoi, demain, ça pourrait marcher ? —> Pour beaucoup d’analystes, l’Europe connait un tipping point sur la tech, et cela devrait se faire sentir sur les marchés cotés et les SPAC, en raison notamment de (i) l’accélération digitale liée au covid (🙈), (ii) le soutien politique grandissant et (iii) l’argent du / des plans de relance (i.e. 20% des 672,5 milliards d’euros du Recovery and Resilience Facility européen sera dédié à quoi ? A la transformation digitale !).
Nos amis anglais déjà, travaillent, à adapter leur régulation au SPAC. Mais à M. Rollet de rappeler que la régulation doit aller de pair avec les bonnes skills pour investir en tech côté :
“This will only work in those markets where there is a deep pool of sophisticated investors, who actually do understand technology. You can have the perfect regulatory framework, the most competitive, but if you don’t have the investors, if the understanding of technology and innovation is not there, liquidity will be elsewhere.”
💉 Vaccination Miracle Brings Israel Back to Its Roots (Bloomberg, 010121)
Par Daniel Gordis
🥁 3 choses à retenir sur ce (nouveau) miracle israélien
D’abord les faits : la vaccination la plus rapide du monde, avec déjà 20% de la population qui a reçu sa première dose de vaccin, dont 72% des plus de 60 ans. Objectif = immunité collective d’ici 2 mois. Ci-dessous © de Google :
On a beaucoup lu et entendu sur les clés du succès israélien : une logistique extraordinairement pointue (Israël est un pays où l’armée et les technologies jouent un rôle crucial), une stratégie efficace de purchasing, l’adhésion de la population plutôt prompte à essayer les innovations, etc.
Alors que la situation politique intérieure est toujours compliquée (la coalition au pouvoir a sauté et de nouvelles élections auront lieu en mars (les quatrièmes en 2 ans) et l’économie, dans un pays très libéral, durement touchée par les confinements successifs, la situation internationale s’éclaircie : (i) un mouvement de rapprochement qui porte déjà ses fruits avec plusieurs monarchies importantes du Golfe (notamment les Émirats de MBZ) ou encore le Royaume du Maroc et (ii) une puissance de la tech israélienne époustouflante (41 sociétés israéliennes valorisées plus de 1 milliard de dollars : ce n’est plus la startup nation mais la scale-up nation !).
Mais plus profondément, on peut voir dans le succès de la stratégie vaccinale une manifestation de l’instinct de survie de ce petit pays de moins de 9 millions d’habitants né après la dévastation de la Shoah. Beaucoup regrettaient l’Israël des pionniers (tendance communiste, avec les kibboutz, etc : voir le film Pour Sacha) et son esprit “grande famille”, mais re-voilà peut être une preuve que l’esprit combinant solidarité et efficacité est plus que jamais une réalité.
"While Israelis take pride in all they’ve accomplished, we are often wistful for the simpler, more innocent Israel of yesteryear. We miss that sense of social cohesion that once felt omnipresent, the sense of shared destiny that early socialist roots cultivated."
🦊 James Murdoch blasts US media for unleashing ‘insidious forces’ (Financial Times, 011520)
Par Alex Barke
🥁 3 choses à retenir sur ce nouveau rebondissement à-la Succession (de HBO)
Rappel des faits : comme chacun des six enfants du tycoon Rupert Murdoch, James Murdoch, le fils cadet de son deuxième mariage (48 ans), a touché 2 milliards de dollars issus de la vente de 21st Century Fox (la partie entertainment de l’ancien NewsCorp, vendu à Disney). Depuis un certain temps déjà il a largué les amarres avec sa famille plutôt conservatrice (qui est encore l’actionnaire de référence nouveau News Corp — qui comprend notamment le Wall Street Journal et dont il a démissionné du board — et surtout Fox Corporation — la maison-mère du redouté et puissant network Fox News). A l’époque déjà, comme on en avait parlé ici, James avait évoqué des “disagreements over certain editorial content”. Il préférait se concentrer sur son family office, Lupa Systems, très actif dans les médias, notamment aux US et en Inde, et sur ses activités philanthropiques avec son épouse Kathryn.
Cette semaine, nouveau pavé dans la mare, et ce à la lueur de l’attaque du Capitole. Interrogé à l’occasion du lancement d’une nouvelle venture en Inde sur la responsabilité des médias conservateurs dans les troubles aux États-Unis, et alors que son père a fondé Fox News, aujourd’hui sous la responsabilité de son aîné, Lachlan, James a lâché :
"Those outlets that propagate lies to their audience have unleashed insidious and uncontrollable forces that will be with us for years."
Détenant aussi une certaine influence sur les actifs familiaux via sa part dans le trust des Murdoch, James pense que les choses peuvent changer dans le traitement de l’information, notamment sur la propagation de fausses informations.
👋🏼 They Can’t Leave the Bay Area Fast Enough (New York Times, 011421)
Par Nellie Bowles
🥁 Des choses importantes à retenir de ce mouvement très post-coronavirus, et où une fois de plus le virus, moins que la cause, est un catalyseur = de plus en plus de techies quittent San Francisco pour des cieux plus faciles à vivre.
Que reproche t-on à SF ? (car de loin on s’en fait l’image d’un eldorado right ?) —> des loyers énormes, une vie très chère, des taxes super-élevées et une ville pas safe et ce même quand on travaille pour Google, ou Apple ou Facebook & Co.
Néanmoins il y avait un énorme intérêt à être physiquement au coeur de la Vallée. Vous vous souvenez de la sérendipité et de l’intérêt que tous les innovateurs, investisseurs, chercheurs, etc, soient les uns à côté des autres : c’est le principe de l’éco-système.
Mais je vous parle d’un temps d’avant 2020. Car le coronavirus, avec l’implémentation générale du remote work, a fait voler en éclats l’attachement physique un peu obligatoire à SF. Direction donc, pour certains, des villes moins chères et plus easy going donc : Denver, Austin, Miami, la Géorgie et même New York et Chicago, etc.
L’idée : la quête de “la vraie vie” dit l’article (?), qui plus est les poches pleines. Et également s’immerger dans un monde pas 100% tech (ça fait beaucoup). Probablement l’éternelle quête d’altérité aussi : l’envie de voir ailleurs = la tentation de Venise en bon français.
"They fled. They fled to tropical beach towns. They fled to more affordable places like Georgia. They fled to states without income taxes like Texas and Florida."
Focus sur quelques thématiques ;
Immobilier : les chiffres sont là, il y a une sorte d’exode. Le prix des loyers dans la baie a chuté de 27% en résidentiel et le taux de vacance atteint… 16,7% ! Les grosses sociétés cherchent à sous-louer leurs bureaux (Twitter, Yelp, Airbnb, Dropbox), Pinterest a cassé son nouveau bail pour 90 millions de dollars, Facebook et Twitter proposent une option WFH illimitée, etc. Résultat des courses : sur le site moveBuddha, 90% des recherches à SF concernent des… départs.
Illustration : un ingénieur de Cisco a acheté une immense maison pour 1,3 millions de dollars (après une visite vidéo de 20 minutes) dans le Colorado. Un jardin, de l’espace, de la place pour ses ordinateurs, sa famille, son vélo connecté Peloton, etc. Idéal par temps de coronavirus.
Bien-sûr il y a les impôts. C’est bien simple : pas d’income tax au Texas ou en Floride ;)
Austin, au Texas, is scaling fast. C’est une des destinations préférées, avec une culture libérale et un beau foisonnement intellectuel et artistique, une culture hipster, etc. Et du coup, l’immobilier, à son tour, s’y développe. On croirait du Lavoisier : “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”.
"Now the local tech industry is rapidly expanding. Apple is opening a $1 billion, 133-acre campus. Alphabet, Amazon and Facebook have all either expanded their footprints in Austin or have plans to. Elon Musk, the Tesla founder and one of the two richest men in the world, said he had moved to Texas. Start-up investor money is arriving, too: The investors at 8VC and Breyer Capital opened Austin offices last year."
🔆 Climate crisis: 2020 was joint hottest year ever recorded (The Guardian, 010821)
Par David Carrington
🥁 4 choses importantes à retenir
Malgré une baisse de 7% de combustion d’énergies fossiles liée aux lockdowns, 2020 aura été l’année la plus chaude de l’histoire : 1,25 degrés de plus que sur la période de référence 1850-1900, tout prêt de la limite de 1,5 à partir de laquelle les conséquences deviennent encore plus terribles.
Résultat = des catastrophes naturelles en série, des feux dans l’Arctic aux 29 tempêtes tropicales dans l’Atlantique, etc.
La hausse des températures est générale avec notamment : 1,6 degrés de plus que la moyenne long-terme en Europe et 3 degrés de plus dans l’Arctique et en Sibérie !
Le lockdown n’aura fait que ralentir le phénomène de réchauffement, sur lequel il est plus que jamais urgent d’agir (à noter qu’avec le Président-élu Biden, les US sont sur la voie de réintégrer l’accord de Paris).
“Despite the absence of the cyclical boost of El Niño to global temperatures [we are] getting dangerously close to the 1.5C limit,” said Prof Dave Reay, at the University of Edinburgh. “Covid lockdowns around the world may have caused a slight dip in emissions, but the CO2 accumulating in the atmosphere is still going up fast. Unless the global economic recovery from the nightmares of 2020 is a green one, the future of many millions of people around the world looks black indeed.”
🖼️ « L’art est une garantie de santé mentale » (Le Figaro, 011121)
Par Philippe Courtet (professeur de psychiatrie de l’université de Montpellier)
Alors que l’isolement social et mental lié aux mesures sanitaires devient de plus en plus préoccupant, il est bon de rappeler que l’art joue un rôle crucial — très bien documenté scientifiquement (ça tombe bien, c’est assez intuitif) sur la santé psychique.
"L’art est inhérent à l’humanité et son rôle curatif a été suggéré dès son apparition. Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (2019) a identifié le rôle majeur des arts dans la prévention des problèmes mentaux et la promotion de la santé, du bien-être et de la cohésion sociale. En s’appuyant sur une littérature scientifique très abondante, ce rapport établit clairement le bénéfice d’aller au théâtre, au concert, au musée, de lire, etc."
Florilège des externalités positives d’être exposé à l’art (non-exhaustif) :
Être moins sédentaire ;
Stimuler les fonctions cognitives ;
Expression émotionnelle et régulation des émotions et du stress grâce à l’esthétique (fully agreed) ;
Résilience ;
Modulation des process cérébraux (notamment pour les personnes âgées) ;
Favorise l’empathie et la confiance en soi.
"La pandémie devrait encourager les décideurs à sensibiliser le public aux avantages de l’engagement artistique pour la santé et à développer des interventions favorisant une bonne hygiène de vie («manger, bouger et… cultivez-vous»)".
Merci à tous ;)